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Affichage des articles associés au libellé Jeu de rôle

Les glorieuses Tales of Wyre

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Pour découvrir de nouvelles musiques, je me laisse porter par les recommandations de YouTube ou je regarde des sites de critiques. A force de découvrir des choses, de devenir plus exigeant, j’ai fini par me lasser de certains genres. Voire de la musique tout court. Je me rends compte qu’elle ne me fait plus vibrer comme avant. Et puis, je tombe sur un truc . Abasourdi, je me rends compte que non, mes goûts n’avaient pas changé, c’était juste que les autres sons étaient mauvais. C’est un schéma que j’ai déjà répété quelques fois. Je n’aime pas les comptes-rendus de parties de JDR. Je trouve ça chiant. Contrairement à un actual play où on a la partie sous les yeux ou dans les oreilles, ces comptes-rendus ne peuvent qu’être inférieurs à la partie qui les a inspiré. Du moins, c’est ce que je pensais. Aujourd’hui, je vous parle de Tales of Wyre. Despina et Eadric

Ma routine meujesque de préparation (pour l’instant)

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J’ai pas mal hésité pour le titre. Au début, je voulais un truc qui claque, comme La Quête : la préparation . Mais La Quête c’est surfait quand on parle de JDR. Un autre truc qui claque ? La Voie du MJ : la préparation . J’imagine un pèlerin à la recherche de connaissance, jamais au terme de son voyage : ça a l’air pas mal, non ? Par contre, si j’écris quelque chose : double point, ça veut dire nouvelle catégorie d’articles sur le blog, on est d’accord ? Vu le chaos qu’est ma ligne éditoriale, c’est peut-être trop ambitieux. Ok, on vire le début. La préparation c’est un peu léger comme titre… Ma routine de préparation  ? On ne sait même pas qu’on parle de JDR, ça pourrait être ma routine avant le footing ce serait pareil. C’est quoi la suite ? Je ponds un titre à l’arrache et je tape « warm up » sur Google en prenant la première image qui passe ? Un peu de sérieux enfin. Merci Google !

Retour de partie : La Complainte du Papillon

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C’est tellement compliqué d’écrire les premiers mots d’un article. On se sent obligé d’écrire une accroche sympathique, qui éventuellement arrachera un sourire au lecteur. Il faut se creuser les méninges, alors que quoi ? Je pourrais simplement vous dire que j’ai fait jouer la Complainte du Papillon et que j’aimerai vous en parler. Il doit y avoir pire comme introduction. Page de couverture du scénario par Yvan ‘Gawain’ Villeneuve

La Cour des Miracles : un formidable actual play

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Il était une fois, sur la planète Terre, une bande de rôlistes cachés dans leurs chaumières. A la faveur de la nuit, enveloppés dans leurs épais manteaux, ils se réunissaient dans un endroit tenu secret où ils pouvaient être eux-mêmes et se racontaient moult histoires. Un jour, l’un de ces vagabonds dit à ses compagnons : « Ce que nous faisons ici est plutôt joli, et si nous montrions au monde l’étendue de notre folie ? » Les compères retirèrent les tapisseries brodées qui cachaient leur repère au reste de la cité, pour devenir un lieu de convergence pour tous les gens de leur espèce. Cet endroit, c’était la Cour des Miracles. Pour vous y rendre… Prenez la 3 e sortie sur la A6, dans le lieu-dit Internet, cordonnées GPS 48°51’32N. Bref, aujourd’hui je vous parle d’une chaîne d’actual play que j’apprécie beaucoup. Le logo de la chaîne

Pirates des Caraïbes : Le Secret de l’initiation au JDR

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« Que voyez-vous dans votre longue-vue, capitaine ? - Une île d’initiation au JDR, Orlando Bloom ! - Mais non, moi c’est Will Turner, capitaine. Et c’est formidable non ? Vous en avez déjà fait ? - Jamais, mon cher Legolas, alors on va accoster et voir ce qu’il y a de beau ici. - Je m’appelle. Will. Turner. » Le capitaine et Balian d'Ibelin

Rétrospective de one-shot : The Classic One

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Un jour, alors que je gambadais tranquillement sur Discord, une notification m’accosta : « Oh, bonjour ici Monsieur. - Bonjour, je lui répondis, car j’étais poli. - Très cher, moi et mes amis, vous avons choisi, pour mener un scénario bien précis de D&Di. - Et lequel donc, je vous prie ? - Un où un dragon rouge sera occis, par des personnages typiques déjà définis. - J’accepte cette proposition avec bonhomie, mais pourquoi est-ce moi dont vous vous eussiez enquis ? - Car nous le savons, Monsieur, des dragons vous êtes épris. Vous serez aux anges de jouer pareil ennemi. - A cela je dis oui, je ne peux refuser pareil défi. » Un bien beau dragon rouge

Rétrospective de campagne : Les Super Nanas

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Aujourd'hui on va se faire une nouvelle rétrospective de campagne sur une que j’ai fini de maîtriser il y a quelques mois, avec comme personnages non-joueurs remarquables les Super Nanas . Oui, du dessin animé. Eh non, il n’y a pas de jeu de rôle Super Nanas, c’était une campagne D&D. 

Introspection : mieux jouer, mais comment ?

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Au bout d’un moment, il faut se lancer. Arrêter de se documenter encore et encore, prendre son stylo et commencer à écrire sur la page Word vierge. Bon, avec un clavier ça marcherait mieux certes. Aujourd’hui, je veux explorer ma performance en tant que joueur. J’annonce un article bordélique. Grottard qui s'interroge

Rétrospective de one-shot : Doctor Who

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Aujourd’hui, on change d’ambiance. Y a pas longtemps j’ai enfin fait jouer Doctor Who (il traînait depuis six mois sur mon étagère) avec de vrais gens autour d’une vraie table. Et, alors MJ Grottard, comment ça s’est passé ?

Rétrospective de campagne : Izzet (Partie 3 : Revue & Conclusion)

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Nous voici dans le troisième et dernier volet de cette série d’articles sur la campagne d’Izzet. Si vous n’avez pas encore lu la première ou la seconde partie , ce serait pas mal que vous le fassiez. Ç a augmente mon nombre de vues et j’aime les gros chiffres, ça me rend tout chose. Ensuite vous pourrez retourner lire cette fin de trilogie. D’ailleurs vous saviez qu’une œuvre en deux parties c’était un dyptique ? Oui, c’est compliqué comme mot. Pour ça que tout le monde fait des trilogies. L'auteur (photo couleur, 2019)

Rétrospective de campagne : Izzet (Partie 2 : Le dragon noir)

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Il a décidé de remettre le couvert. Après son premier film où quatre héros affrontent beaucoup trop d’orques et malgré son accueil critique mitigé, le Grottard a décidé de se lancer dans un nouveau long-métrage. Sera-t-il meilleur que le premier volet ? Sera-t-il pire ? Le Grottard va-t-il définitivement abandonné sa carrière de cinéaste ? Vous allez le découvrir… maintenant ! Le boss de la campagne

Retrospective de campagne : Izzet (Partie 1 : La Lance de Gruumsh)

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IL EST VIVANNNNNNNT ! LE TERRIBLE MJ EST RESSORTI DE SA GROTTE ! Il date de quand le dernier article ? Ah oui, presque deux ans, tout de même. J’ai bien glandé. D’ailleurs je ne me remets pas spécialement au travail, je profite d’avoir ce blog pour pouvoir coucher des choses sur le papier, pouvoir le partager et le conserver. Car voyez-vous braves gens, j’ai terminé le 15 septembre 2019 ma deuxième campagne, intitulée comme le titre a pu vous aiguiller, « Izzet ». Car outre le fait d’être une guilde classe de Ravnica ça a été une campagne où je me suis donné à fond, c’était bien cool mais je me suis aussi ramassé pas mal de fois. Après avoir eu le retour de certains de mes joueurs, j’ai senti le besoin de me poser et de faire le point sur mes réussites, mes échecs et comment m’améliorer.

Le role-play : l’art du choix et du comment choisir

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Ce titre ne veut rien dire. Ou peut-être voudra-t-il dire quelque chose à la fin de cet article. J’aurai mis du temps à le sortir cet article. La raison ? Contrairement aux deux articles précédents où il y a de bonnes ressources en ligne, qu’il me suffit de compulser, annoter, traduire, eh bien ici le sujet est soit trop vaste soit trop spécialisé. Bref, il m’a fallu utiliser le peu que j’ai trouvé et réfléchir à la question. Et comme je n'ai pas l'habitude de beaucoup utiliser mon cerveau, ce fut long. Mais nous y voilà. Nous allons parler de role-play et d’improvisation.

La narration : la méthode du donjon

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Je ne sais pas pour vous, mais moi quand j’étais au collège/lycée, je me rappelle avoir eu des cours de français sur le récit, la narration… Sauf que je ne m’en souviens plus du tout. C’est tout même vachement con, parce qu’en tant que MJ, on aimerait bien savoir raconter notre histoire au mieux. Mais bon, même en se rappelant de ces cours, je ne suis pas sûr que ce soit vraiment utile pour nous autres rôlistes… On parle tout de même de gens qui s’extasient sur les cinquante pages de description d’un Balzac.

Adjuger une action : la méthode

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Aujourd’hui c’est du lourd. On parle de l’adjudication des actions des joueurs. Vous savez, il y a trois compétences de base requises pour le maître du jeu : l’adjudication, la narration et le role-play (pas dans le sens où vous l’entendez, mais dans celui de la prise de décisions). Maîtriser ces trois compétences ne fait pas de vous un bon maître de jeu, mais vous empêche d’en être un mauvais. De la même façon que savoir chanter ne fait pas de vous un excellent chanteur, vous arrêtez simplement de percer les tympans des gens à côté de vous quand vous poussez la chansonnette dans le métro (mais s’il vous plaît arrêtez de faire ça).

Pourquoi on joue : identifier les Esthétiques

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Est-ce que vous connaissez le mot « platonicité » ? Si ce n’est pas le cas, notez-le quelque part, car c’est un mot puissant dont l’utilité dépasse de loin le jeu de rôle. Comme on peut s’en douter avec l’étymologie, le philosophe grec trempe là-dedans. Car d’après Platon, il existe de grandes catégories dans lesquelles on peut classer absolument tout . Ce type est un peu rangeur compulsif, qui doit pouvoir attribuer chaque chose à sa catégorie. Le problème, au-delà de l’aspect philosophique, c’est qu’on ne connait pas les catégories. Alors on les cherche ou on les invente, on met des trucs dedans et on regarde si ça rentre ou si y a des choses qui dépassent. La science a progressé à grands coups de platonicité. Les scientifiques font une hypothèse (quelque chose rentre dans telle catégorie) puis la testent. C’est très rassurant : chaque chose est à sa place et a un rôle bien défini. Malgré tout, c’est parfois très difficile de vérifier qu’une chose n’appartient pas à la catégorie qu’...

Pourquoi on joue : les Esthétiques de jeu

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À la fin du dernier article , je me suis rendu compte que je n’avais traité qu’une partie de mon sujet. Je devais parler de pourquoi on joue et pourquoi on s’engueule (c’était le titre après tout), et j’ai juste expliqué pourquoi on se fait du mal par claviers interposés. Car la rage rôliste s’exprime surtout à l’écrit, et sur Internet. Les gens de chair et de sang ont tendance à respecter leurs congénères lorsqu’ils sont en leur présence. Mais à la fin de l’article, j’ai aussi dit que j’allais parler de pourquoi on joue. J’ai donc fait mes devoirs.

Pourquoi on joue, pourquoi on s’engueule

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Aujourd’hui, j’ai compris un truc. C’est plutôt rare, même quand on m’explique longtemps. C’était un grand moment. Sur l’échelle de l’émotion, c'était proche de la fois où ma grande sœur me confia que finalement non, le soleil n’était une montgolfière qui brille très fort. Et étrangement, le fait que le soleil soit le soleil et non une montgolfière qui brille explique beaucoup de choses. Le genre de moment étrange où vous avez l’impression d’avoir percé les arcanes de l’univers, où vous comprenez enfin par où attaquer votre puzzle de 5 000 pièces. Me regardez pas comme ça, je n'en ai jamais fait.

Créer son personnage (3/3) : L’interprétation en jeu

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En regardant le titre, vous pouvez vous dire que je suis tombé sur la tête. Si je joue avec mon personnage, c’est que sa création est terminée, n’est-ce pas ? Eh bien… Pas vraiment. Oui, la création est terminée : vous avez votre concept et vous lui avez donné corps . Pourquoi ne pas s’arrêter là ? Parce que si vous vous lancez dans la partie à corps perdu, votre personnage va se fissurer. Nous allons entrer dans le train glissant de comment jouer son personnage à la table.

Créer son personnage (2/3) : Donner corps au concept

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Nous avons vu dans la première partie comment créer le concept de votre personnage. Celui-ci vous donne une bonne idée de quoi jouer, certes, mais avant de le ramener à une table, il reste encore du travail à accomplir.